Sans le nucléaire on s'éclairerait à la bougie - Corinne Lepage & Jean-François Bouvet

2010, Seuil

Sous-titré "et autres tartes à la crème du discours techno-scientifique", le livre s'attaque aux idées reçues autour de l'écologie. Rien de bien nouveau sous le soleil et si certains propos sont salutaires, d'autres sont à nuancer. Rappelons par exemple que ce n'est pas parce qu'un organisme intègre "indépendant" dans son nom qu'il le devient... La conclusion sur la surinformation et la désinformation apparaît bien juste.

Le chant des arcanes - Thierry Carmes

2006, Maren Sell Editeurs

Conseillé par le Canard Enchaîné, j'ai attaqué ce thriller avec beaucoup d'attentes mais ai été rapidement déçu. L'histoire, ésotérique, tourne autour du Tarot de Marseille et mélange différentes traditions, du vaudou aux pratiques chamaniques d'Amérique du Sud. Un récit un peu prétentieux quelque fois, même si l'on est emporté par l'histoire et que je pense quand même lire les deux volumes suivants pour clore cette trilogie.

La ferme des animaux - George Orwell

1945, Gallimard

Un autre grand classique que je n'avais pas encore lu. Un livre nécessaire en cette époque, qui trouve d'étranges échos plus de soixante ans après que son auteur l'ait écrit. L'objet : le soulèvement des animaux d'une ferme, qui chassent les "deuxpattes". Ou comment une utopie révolutionnaire finit par se transformer en remède pire que le mal...

Quelqu'un pour veiller sur moi - Frank McGuiness

Editions théâtrales, 1992

Je n'avais pas lu de pièce de théâtre depuis la fin de mes études. J'avais envie de lire celle là que j'avais vue jouée au TNS au début des années 2000. Le jeu des acteurs manque... au point où je me demande ce que j'avais trouvé de si puissant à cette pièce !

Les noces barbares - Yann Queffélec

1985, Gallimard

Entendre Queffélec à la radio m'a donné envie de lire "Les noces barbares", le roman qui lui avait permis d'obtenir le Goncourt en 1985. "Les noces barbares" raconte l'histoire tragique de Ludovic, enfant "fruit d'une alliance barbare et d'un grand amour déçu", et de ses relations avec sa mère. Tout d'abord enfermé chez lui, puis enfermé dans une institution pour débiles légers, Ludovic finit quelque peu par devenir le monstre qu'on lui reprochait d'être. Un roman vrai, bien écrit, assez triste, sur un enfant qui essaye de trouver la reconnaissance de sa mère.