2012-05-29

Vanité de Duluoz - Jack Kerouac








Gallimard, 2003

Alors que paraît le film "Sur la route", adapté du célèbre roman de Kerouac, je termine l'excellente édition Quarto Gallimard des principaux romans de l'auteur phare de la beat generation. Vanité de Duluoz n'égale sans doute pas Sur la route ou Les clochards célestes. N'empêche. Encore un beau roman d'ambiance qui permet de comprendre une génération et un auteur... qui indique lui-même dans son récit qu'il s'agit d'un "livre consacré au football et à la guerre [...] au crime". Kerouac est le meilleur pour conclure : "Il n'y a rien de nouveau sous le soleil. Tout est vanité". Bravo l'artiste !

Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens








PUG, 2002

Conseillé par des formateurs en management, ce "petit traité de manipulation" est avant tout un ouvrage de vulgarisation psychologique autour des ressorts de la persuasion ou/et de la manipulation. Se voulant drôle (ce qu'il n'est pas), il est en tout cas peu pratique mais permette de déceler certaines clés utilisées par les uns et les autres.

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2012-05-14

La France est-elle finie ? - Jean-Pierre Chevènement








Fayard, 2011

Que l'on partage les points de vue de Chevènement ou pas, ce livre est intéressant. Il pose la question de la place de la France en Europe et de quelle Europe. Il met en avant la dérive néolibérale qu'a pris la France dans les années quatre vingt et quatre vingt dix, sous la gauche comme sous la droite.

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2012-05-07

La fin des temps - Haruki Murakami








1992, Le Seuil

Murakami était l'un des auteurs que je devais lire depuis longtemps sur ma liste. C'est chose faite et je ne regrette pas. Aux frontières du fantastique l'auteur japonais croise deux intrigues qui finissent par se rejoindre. L'une au pays des merveilles sans merci (notre monde), l'autre à la fin du monde (mais quel monde ?). Toujours sur le fil du quotidien et du merveilleux, un roman qui amène à réfléchir, à sa façon, sur la condition humaine. Je cite la même phrase que la quatrième de couverture, assez représentative : "A mon avis, généralement parlant, la dignité humaine d'une personne transparaît dans sa façon de choisir un canapé."

2012-05-06

Marina - Carlos Ruiz Zafon








Laffont, 2011

En trois romans Carlos Ruiz Zafon commence à s'essoufler. Après le très beau et surprenant "L'ombre du vent", il serait temps que l'auteur se renouvelle et arrête de recycler ses fonds de tiroir. Bien sûr ce roman à la limite du policier et du fantastique se lit très bien. Nous sommes de nouveau happés dans une Barcelone hantée, avec une intrigue palpitante. Mais pour qui a lu les deux précédents, cela commence à tourner en rond.