Les trésors du chien le plus célèbre du monde - Nat Gertler

2011, Michel Laffont

Un ouvrage exhaustif et très bien fait sur les Peanuts, Snoopy et leur créateur. Un très beau livre avec des pochettes à ouvrir à l'intérieur, des mini livres... Un must have pour tout fan de la série !

The crystal city - Orson Scott Card

2003, Tom Doherty

Puisqu'aucun éditeur français ne s'était décidé à une version de poche de la "Cité de Cristal", sixième tome des Chroniques d'Alvin le Faiseur, la meilleure solution était de le lire en anglais. Une suite intéressante aux Chroniques, malheureusement toujours inachevées... Espérons voir un jour voir le septième et dernier volume de la saga d'une Amérique réinventée et ré-enchantée.

Le management dans le service public - Serge Alécian et Dominique Foucher

2007, Eyrolles

Un bon ouvrage qui fait l'état de tout ce qu'il faut sans doute savoir pour être un bon manager dans le service public... sans que l'application concrète soit évidente. Une somme !

L'hindouisme - Alexandre Astier

2011, Eyrolles

Un ouvrage exhaustif sur l'hindouisme, "outil précieux pour comprendre l'Inde, sa culture et son rayonnement actuel", comme l'indique le quatrième de couverture. En corollaire un essai nécessaire pour comprendre l'école du yoga.

American Psycho - Bret Easton Ellis

1993, Le Seuil

Un classique de la littérature américaine... des années quatre vingt dix. Un roman qui s'inscrit dans son époque et qui ouvrit le jeu du "name dropping". Ou comment un yuppie de Wall Street mène une double vie oisive de banquier d'affaires et de tueur en série. Glaçant lors de certains passages avec la folie de l'anti héros qui ne fait qu'augmenter (ou en tout cas la découverte de sa folie par le lecteur). Pas formidable, d'autres classiques à lire bien plus intéressants !

Le programme du Front de Gauche

Librio, 2011

Acquis à 2€ en même temps que le programme de Montebourg pour la primaire socialiste, un programme politique où il y à prendre et à laisser. La conclusion rappelle la formule de Machiavel : "La meilleure forteresse des tyrans, c'est l'inertie des peuples." Si vrai, non ?

Allah n'est pas obligé - Ahmadou Kourouma

Seuil, 2000

Prix Renaudot 2000, Prix Goncourt des lycéens 2000 entre autres, nouvelle mauvaise pioche dans les auteurs célébrés (prix Jean Giono 2000 pour l'ensemble de son oeuvre). Un roman témoignage sur les enfants soldats, particulièrement pénible à lire en ce qui me concerne. La lecture n'est pas facilitée par la façon dont le récit est écrit. Peut-être mes lectures précédentes sur le Rwanda font que ce livre ne m'a rien apporté ?

Les corrections - Jonathan Franzen

Editions de l'Olivier, 2002

Encore un auteur soi disant majeur pour lequel je passe à côté. Pas compris grand chose à ce roman, qui a reçu le National Book Award en 2001, nettement en dessous d'un Philip Roth, même si le thème est similaire (une famille dont les enfants adultes essayent de rattraper - corriger - les erreurs de leurs parents).

Trilogie sale de La Havane - Pedro Juan Gutierrez

Albin Michel, 2001

Qui veut comprendre Cuba et La Havane doit, sans doute, lire ce livre dur et sale. Comme l'indique justement le quatrième de couverture, "vaste chronique de la vie à Cuba, Trilogie sale de La Havane, est un journal égoïste qui emporte le lecteur dans un tourbillon romanesque délirant". Un roman qui transporte dans la capitale cubaine, loin des clichés touristique. A lire absolument pour les amateurs de voyages, même si la fin aurait mérité un condensé (la troisième partie est un peu longue et répétitive là où la deuxième est haletante).

Le vieux qui lisait des romans d'amour - Luis Sepulveda

Métailié, 1992

J'essaye de lire de temps en temps des livres qui ont fait parler d'eux... quelquefois pour le meilleur ou pour le pire ! Ici l'hésitation domine, pas vu grand chose dans ce fameux roman de l'écrivain chilien de best-sellers.

La Voie - Edgar Morin

Fayard, 2011

Complété par "Pour l'avenir de l'humanité", "La Voie" apparaît comme un testament de la part d'Edgar Morin. On peut regretter que l'ouvrage apparaisse décousu, comme un recueil d'articles, quelquefois redondants d'un chapitre à l'autre. Il manque une structuration certaine au livre. Morin revient néanmoins sur ses concepts de Terre-Patrie et de politique de civilisation. de façon intéressante. Sans proposer de solutions concrètes il pose les bases de la rénovation, dont la réforme de la pensée sur la conception du monde. Ca et là il distille également quelques exemples concrets tirés de l'actualité. Cela ne suffit pas à convaincre. La conclusion de l'ouvrage confirme le sentiment initial - testamentaire : "... tout pourra recommencer pour les survivants, guéris, qui sait, de nos carences, méconnaissances et incompréhensions. Peut-être trouveront-ils ,quelque part dans les ruines d'une bibliothèque, ce message qui leur redonnera espoir et courage".